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Le confinement entraine une forte hausse du chômage

Les effets de l’épidémie de Covid19 commencent à se faire sentir sur la situation de l’emploi en France. Les derniers chiffres publiés par Pôle emploi montrent ainsi une très forte hausse du chômage au mois de mars, en raison des mesures de confinement prises en réponse à la crise sanitaire.

Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A augmente de +7,1%

Pôle emploi a enregistré une « hausse historique » de 246.100  du nombre de chômeurs de catégorie A sur un mois. Celui-ci s’établit maintenant à 3.732.500 inscrits. C’est la plus forte hausse depuis le début de cette statistique en 1996. Dans le même temps, le nombre de demandeurs d’emploi en activité réduite (catégories B, C) a nettement baissé (-68 600, soit -3,1 %). L’effectif total (catégories A, B, C) augmente ainsi de 177 500 personnes (soit +3,1 %), la deuxième plus forte hausse remontant à avril 2009 (+86 300).

Dans le détail, l’accroissement inédit des effectifs inscrits en catégories A, B, C en mars 2020 provient à la fois d’une nette augmentation des entrées à Pôle emploi (+5,5 %) et d’une très forte baisse des sorties (-29,0 %), explique la Dares dans sa note sur la « Situation sur le marché du travail durant la crise sanitaire ». Et d’ajouter : « Les entrées pour fins de mission d’intérim et fins de contrats courts sont en hausse, la mise en place du confinement ayant conduit à des non-renouvellements ainsi qu’à de moindres nouvelles embauches de courte durée. »

Une hausse du chômage due au confinement

Cette forte augmentation du nombre du chômage est la conséquence du confinement. Pas tant parce que les entreprises licencient massivement que parce qu’elles n’embauchent plus, ce que reflète la très forte baisse des sorties.

Ce constat alarmant représente un gros coup d’arrêt pour l’économie du pays, puisque l’année 2019 s’était achevée sur une baisse nette du nombre de demandeurs d’emploi sans activité (-3,3 %), ce qui avait alors incité le gouvernement à poursuivre son objectif ambitieux d’un taux de chômage à 7 % à la fin du quinquennat.

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