L’insertion professionnelle des lycéens professionnels franciliens sept mois après leur sortie de formation est l’objet de la dernière enquête IVA (Insertion dans la Vie Active) publiée. Celle-ci porte sur la situation au 1er février 2017 des lycéens sortis de formation initiale après une classe d’enseignement professionnel au cours ou à la fin de l’année scolaire 2015-2016. Elle révèle que le taux d’emploi des lycéens franciliens sept mois après leur sortie de formation est en hausse et atteint 46 %, avec des disparités importantes selon le niveau du diplôme.
Un bon diplôme favorise l’insertion professionnelle
Le taux d’emploi des lycéens franciliens est en hausse de 3 points par rapport à 2016, à 46%, sur les 32 600 sortants. La part des jeunes au chômage est, elle, en baisse de 5 points, à 35%. Enfin, 13% des sortants se déclarent inactifs, 5% en stage et 2% en service civique.
Mais ces chiffres recouvrent des disparités importantes, notamment en fonction des diplômes obtenus. Ainsi, les jeunes issus d’un BTS connaissent la meilleure insertion professionnelle. 65% d’entre eux sont en poste un an après la fin de leur formation. A l’inverse, moins d’un tiers des sortants de CAP (31%) ont trouvé un emploi dans ces mêmes délais. A mi-chemin, 45% des sortants de Bac Pro sont dans cette situation.
Enfin, une interruption de formation avant l’année terminale a un fort impact négatif sur la recherche d’emploi. Seuls 15% des sortants de première année de CAP ou de seconde professionnelle ont trouvé un emploi, et 24% des sortants de première professionnelle.
L’importance de la spécialité étudiée pour l’insertion professionnelle
Il faut noter en préambule que les non-diplômés sont, logiquement, ceux qui rencontrent le plus de difficultés dans leur insertion professionnelle. 35% des diplômés d’un CAP trouvent un emploi dans l’année, contre seulement 21% des sortants non-diplômés. Pour le Bac Pro, les chiffres sont de 48% et 37%, et de 68% et 56% pour le BTS.
Mais l’accès à l’emploi varie également beaucoup selon la spécialité étudiée. Certaines spécialités débouchent sur des taux d’emploi supérieurs à la moyenne. Les cursus « transformations chimiques et apparentées (66%), « santé » (77%), « finances, banque, assurances » (75%) et « application des droits et statuts des personnes » (74%) sont les plus favorisées. Il faut noter que les trois dernières sont principalement composées de sortants de niveau BTS.
Téléchargez l’intégralité de l’étude « L’insertion des lycéens dans la vie active » ici.