Le 28 septembre dernier s’est tenu le comité des parties prenantes du Contrat d’engagement jeune (CEJ), sous la présidence du ministre du Travail Olivier Dussopt. Ce dispositif a bénéficié à 178.000 jeunes depuis son lancement.
Des résultats encourageants pour le CEJ
La réunion du comité, réunissant les opérateurs du CEJ, les acteurs de l’insertion, des élus, les administrations concernées, des conseillers et de jeunes, a permis d’effectuer un partage d’expérience dans la mise en œuvre de ce dispositif, qui a pour but de renforcer l’insertion professionnelle des jeunes qui ne sont ni en emploi ni en formation. Elle a également été l’occasion d’un échange sur les premiers éléments de bilan et sur les pistes de progrès reposant notamment sur la mobilisation de l’ensemble des acteurs porteurs de solutions, en lien avec les entreprises.
Les premiers résultats du CEJ sont plutôt encourageants, puisque 178.000 bénéficiaires étaient entrés dans le dispositif entre son lancement le 1er mars 2022 et le 23 septembre dernier.
Une majorité de jeunes sans le Bac
Le CEJ permet aux jeunes les moins diplômés et/ou issus de QPV (quartiers prioritaires de la politique de la ville) ou de ZRR (zone de revitalisation rurale) de disposer d’un accompagnement intensif. Parmi les bénéficiaires, 45 % sont sans diplôme, 60 % ont un niveau 3 ou infra (CAP-BEP) et 90 % ont un niveau 4 (Bac) ou inférieur. Par ailleurs,18 % d’entre eux résident en QPV et 13 % des jeunes résident en ZRR.
En moyenne, les jeunes bénéficient de 16 heures d’activités par semaine : accompagnements individuels, collectifs et ateliers ciblés. Par ailleurs, des solutions dites structurantes leur sont proposées : actions de formation, écoles de la deuxième chance, Epide, service civique, emplois aidés….
Une enquête flash a été réalisée auprès de 4649 jeunes bénéficiaires du CEJ. Selon celle-ci, 86% des sondés se déclarent satisfaits ou très satisfaits du CEJ. 83% d’entre eux considèrent avoir gagné en autonomie et 52% d’entre eux avoir gagné en confiance. Plus de 89% d’entre eux sont prêts à recommander le CEJ à un proche en difficulté d’insertion.
Par ailleurs, 20.000 « jeunes en rupture », qui ne sont plus en contact avec le service public de l’emploi, seront très prochainement accompagnés par des associations de lutte contre la pauvreté pour bénéficier d’un Contrat d’engagement jeune sur-mesure. Les DREETS sélectionneront les associations en vue d’un déploiement à l’automne.