L’institut d’études politiques de Paris avait entamé en 2015 le soutien de l’Université de Paris Sorbonne Cité (USPC) et du Programme des Investissements d’Avenir (PIA) un travail de recherche d’innovations pédagogiques pour les étudiants souffrant de handicaps d’ordre cognitif et psychiques dits « handicaps invisibles ».
Les résultats de cette étude inédite ont déjà fait l’objet de la pré-publication d’un guide en 2016. Suite à la présentation des résultats, une convention a depuis réuni Sciences PO et les organismes de formation avec le soutien de l’Agefiph pour le développement de partenariats avec d’autres universités à l’international.
Tous les publics ouverts à la nouvelle méthode pédagogique
Les travaux menés concernant l’innovation pédagogique pour les étudiants en situation d’handicap invisible ont mis en valeur le côté stratégique de la lutte contre le décrochage. Il s’agit en pratique de sensibiliser et accompagner le changement de pratiques pédagogiques afin de parvenir à une meilleure intégration de ces étudiants qui présentent des handicaps invisibles.
Mais il est également apparu que même les publics (étudiants) ne présentant pas de handicap ont trouvé les changements pédagogiques bénéfiques.
Transférer la méthode pédagogique et les outils
La démarche de Sciences Po a obtenu le soutien de l’Agefiph, cette dernière ayant pour objectif de transformer l’innovation et de la proposer aux acteurs de l’emploi et de la formation.
En effet, ces derniers sont aussi confrontés à des situations où il faut manager ou de former un demandeur d’emploi ou un salarié souffrant d’un handicap quelconque, ce qui peut s’avérer difficile sans méthodologie adaptée.
Grâce à cette étude, il sera possible de comprendre les soucis d’apprentissage ainsi que les aptitudes des personnes en situation d’handicap cognitif et psychique et ainsi d’améliorer l’acquisition des savoirs et de savoir-faire. Il s’agit en outre de valoriser les aptitudes à préparer à l’insertion professionnelle.