L’Union nationale des Missions locales (UNML) et les Chambres des métiers et de l’artisanat (CMA) viennent de signer une convention de partenariat visant à développer l’apprentissage. Dans le contexte de la mise en application de la loi Avenir professionnel, les deux organismes entendent ainsi mettre en cohérence l’ensemble de leurs actions à venir pour permettre à des jeunes de réaliser leur projet professionnel tout en répondant aux besoins de recrutement des entreprises.
Renforcer la collaboration existante entre Missions locales et CMA
La convention signée vise à renforcer un accord conclu en 2011 entre les CMA et le Conseil national des Missions locales, aujourd’hui disparu. Elle a pour but de faire entrer dans les pratiques la collaboration jusqu’ici assez formelle entre les deux réseaux en matière d’orientation, d’information et d’accompagnement des jeunes vers des dispositifs favorisant leur insertion professionnelle.
D’après Jean-Patrick Gille, président de l’UNML, 60% des Missions locales ont déjà développé des partenariats avec les CMA. Par la nouvelle convention, il souhaite inciter membres de son réseau à s’impliquer davantage et à inscrire leur offre de services dans le cadre de ce partenariat.
Un partenariat au service des jeunes et de l’apprentissage
Le texte précise les méthodes et axes de collaboration à favoriser dans les territoires entre les Missions locales et les Chambres des métiers. Elle les encourage à mutualiser et à échanger les ressources, à organiser des rencontres régulières et à coordonner les offres de services de chaque réseau.
Trois grandes thématiques sont mises en avant. La première est l’orientation des jeunes, à travers des actions communes de communication et d’intervention des ambassadeurs de l’apprentissage des Chambres des métiers. La deuxième est la promotion de l’accès à l’apprentissage, en permettant par exemple de combiner les dispositifs proposés par les deux réseaux. Enfin, la troisième est l’insertion professionnelle, à travers notamment l’appui des entreprises.
Jean-Patrick Gille a souligné lors de la signature de l’accord vouloir rester dans une démarche qualitative, en s’appuyant sur l’une des forces des Missions locales, l’accompagnement des jeunes.