Le Céreq (Centre d’études et de recherche sur les qualifications) a récemment publié une enquête effectuée auprès de la génération 2013 afin de déterminer leur situation professionnelle en général.
Cette étude fait partie du dispositif d’observation régulier mis en place tous les trois ans depuis la génération 1992. Les chiffres évoqués ci-dessous concernent donc 713 000 individus de la Génération 2010 et 678 000 de celle de 2013.
Diplômes et accès à l’emploi
Entre 2010 et 2013, le taux de sortants qui n’ont pas de diplôme a diminué (14%) tandis que les diplômés du secondaire conservent une part plutôt stable. Celle des diplômés du supérieur a également augmenté de deux points. Cependant, la génération 2013 qui est sortie du système éducatif depuis trois ans, affiche un taux de chômage de 20% ce qui représente une baisse de trois points par rapport à celle de 2010. Dans l’ensemble de la génération, on peut constater que l’accès à l’emploi s’est améliorée mais modérément. En effet, par rapport à la génération 2010, celle de 2013 a accès à un premier emploi en moins de 3 mois (63%), soit deux points de plus que leurs aînés.
Les non-diplômés en difficulté
Les non diplômés ont diminué en nombre de 2010 à 2013, mais leurs conditions d’accès à l’emploi restent difficiles. En effet, la moitié d’entre eux sont au chômage depuis leur entrée dans la vie active il y a trois ans, soit vingt points plus élevé que pour les générations insérées avant la crise. En outre, le taux d’emploi chez les non diplômés est d’à peine 40%. De plus, si 12% des filles non diplômées faisant partie de la génération 2010 sont inactives trois ans après leur sortie du système éducatif, ce taux a augmenté de 17% au printemps 2016.
Plus d’informations sur l’enquête du Céreq ici.