Le dispositif du Contrat de sécurisation professionnelle (CSP), initialement prévu jusqu’au 30 juin 2021, a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2022 par deux avenants agréés par un arrêté paru au Journal officiel le 26 septembre dernier.
Le contrat de sécurisation professionnelle
Mis en place par la convention du 26 janvier 2015, le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) est un dispositif destiné à tout salarié licencié pour motif économique. Il prend la forme d’un accompagnement renforcé, sous forme de suivi individualisé. Le CSP prévoit l’organisation et le déroulement d’un parcours de retour à l’emploi. Des mesures d’accompagnement peuvent notamment comprendre des périodes de formation et de travail en entreprise. Il peut permettre d’effectuer des périodes de travail en entreprise rémunérées.
Quelles sont les conditions pour pouvoir bénéficier du CSP ?
L’employeur est contraint de proposer le CSP si :
- l’entreprise a moins de 1 000 salariés ;
- ou si l’entreprise (quel que soit le nombre de salariés) est dans une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire.
Les salariés qui souhaitent bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle doivent :
- justifier d’au moins 88 jours ou 610 heures travaillés au cours des 24 derniers mois ou, pour les salariés âgés d’au moins 53 ans, au cours des 36 derniers mois qui précèdent la fin de contrat de travail :
- les salariés qui justifient d’une ancienneté d’1 an ou plus dans l’entreprise sont indemnisés au titre de l’allocation de sécurisation professionnelle ;
- les salariés qui ont une ancienneté de moins d’1 an dans l’entreprise perçoivent une allocation de même montant que l’allocation d’aide au retour à l’emploi.
- ne pas avoir atteint l’âge de 62 ans ou si c’est le cas, ne pas justifier du nombre de trimestres requis pour percevoir la retraite à taux plein (67 ans pour les personnes nées à compter du 1er janvier 1955 ;
- ne pas bénéficier d’une pension de retraite sous conditions ;
- être apte au travail ;
- résider sur le territoire métropolitain ou en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à la Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Le salarié dispose d’un délai de réflexion de 21 jours, à partir de la remise du document, pour accepter ou refuser la proposition.