Le secteur de l’assurance se porte bien, et ses salariés avec. Alors que les entreprises recrutent régulièrement, et de plus en plus en CDI, leurs employés sont de mieux en mieux formés. De plus, le secteur accorde une place de plus en plus grande à l’alternance comme mode de recrutement et de formation.
L’alternance pour « pré-recruter » dans l’assurance
Le nombre d’alternants accueillis dans l’assurance ces cinq dernières années a progressé de 40 %, ce qui fait du secteur l’un des plus gros recruteurs. On recense 4.962 alternants dans la branche : 3.325 en contrat de professionnalisation et 1.637 en apprentissage), principalement dans les domaines de la gestion des contrats, de la distribution et du développement commercial et du support administratif. À lui seul, le groupe Axa France propose chaque année environ 800 contrats en alternance.
Ces contrats concernent autant les métiers commerciaux que les fonctions d’expertise (finance, ressources humaines, marketing…). L’alternance est souvent une méthode de pré-recrutement pour les grands groupes. Ainsi, les alternants sont souvent embauchés à l’issue de leur formation par l’entreprise qui les a accueillis pendant celle-ci. Chez Axa par exemple, environ un alternant diplômé sur deux est embauché en CDI dans les métiers commerciaux. Près de 30 % des alternants sont recrutés en CDD ou CDI dans les domaines de l’actuariat, de la souscription, de la gestion des risques, de la finance, de l’audit et du marketing.
Quels diplômes pour quels métiers ?
Dans le domaine des assurances, un tiers des alternants préparent un diplôme de niveau bac+, en particulier le BTS assurance. Les 2/3 restants suivent des formations de niveau bac+3 à bac+5. Le nombre d’apprentis post bac+2 augmente avec la hausse du niveau de qualification des métiers de l’assurance.
Pour les métiers commerciaux, comme conseiller clientèle (salarié) ou agent général d’assurance (indépendant), il faut généralement disposer d’un niveau bac +2 ou bac +3. Pour les fonctions supports et expertise, un niveau bac +2 à bac +5 sera généralement demandé, en fonction des métiers. Ceux-ci sont très variés, allant de l’audit à l’informatique en passant par la comptabilité et le marketing.
Les CFA (Centres de formation d’apprentis) proposant des formations pour ces professions sont nombreux.