Jusqu’ici, les Coparef ou Comités paritaires interprofessionnels régionaux pour l’emploi et la formation ont eu du mal à s’implanter au sein des instances régionales s’occupant de l’emploi et de la formation qui sont sous le pilotage des conseils régionaux. Mais grâce au plan 500 000 formations d’urgence et CléA, cette implantation commence à s’accélérer.
Des dispositifs accélérant l’implantation des Coparef
A la Réunion où le taux d’illettrisme reste plus élevé que la moyenne nationale, le dispositif de certification au socle des compétences de base (CléA) a permis l’installation du Coparef qui a été crée l’an dernier grâce à la délivrance de 6 615 certificats dans le cadre du plan 500 000 formations d’urgence à destination des demandeurs d’emploi. Cela a en effet permis au Coparef de trouver sa place au sein des politiques de l’emploi.
En outre, dans le Grand-Est en France, le CléA a également ouvert la porte au Comité local afin d’intégrer les dispositifs formation de la Région. En Nouvelle Aquitaine, c’est l’Euro 2016 qui a donné au Comité régional l’occasion de participer à l’élaboration de CQP temporaires pour les agents de sécurité pendant laquelle le Coparef a lancé une opération visant à identifier les compétences acquises et transférables à d’autres emplois.
Participation des autres instances
A part le Coparef, d’autres instances sont également évoquées par les partenaires sociaux en ce qui concerne la formation : le Fongecif par exemple ou encore le programme Mut Eco. Ce dernier est implanté en Bretagne entre autres, et est financé par le FPSPP. Il a par ailleurs aidé à l’intégration du Coparef aux politiques régionales. Mais dans la plupart des cas, c’est le plan 500 000 formations qui a permis d’établir le modus vivendi entre le Coparef et les Régions.