Le gouvernement a procédé à la présentation de sa réforme du processus d’entrée à l’université et confirmé la mise à plat du système d’admission post-bac (APB) qui avait été invalidé dernièrement par la CNIL.
Le gouvernement misant sur l’amélioration de l’orientation des lycéens, lesquels pourraient faire l’objet de remises à niveau si nécessaire. A noter que le plan gouvernementale sur l’entrée à l’université bénéficie d’un financement s’élevant à 1 milliard d’euros.
Parmi les réformes, le Premier ministre a annoncé la suppression du tirage au sort pour l’entrée dans les filières universitaires les plus demandées pour la rentrée 2018. Il prévoit également la création d’une plateforme d’inscription ainsi que la proposition d’un parcours particulier aux bacheliers les plus fragiles.
Un parcours pédagogique spécifique pour les bacheliers fragiles
Dorénavant, les formations non sélectives ne pourront plus refuser un bachelier s’il reste encore des places libres mais par contre elles pourront poser comme condition à l’inscription l’acceptation d’un parcours pédagogique particulier quand le bachelier ne possède pas tous les pré-requis.
Il s’agit des connaissances et aptitudes nécessaires qu’un lycéen doit posséder pour entrer dans une filière de l’enseignement supérieur. Si actuellement leur existence n’est que tacite, les universités devront bientôt les afficher et elles revêtiront un caractère national. Les établissements sont libres de préciser les spécificités en lien avec leur formation.
Les différentes réformes apportées à l’entrée à université
Un financement de près d’un milliard d’euros va être dédié au plan étudiant et pour instaurer les nouvelles modalités d’entrée à la fac, dans le cadre du grand plan d’investissement. La nouvelle plateforme numérique d’inscription dans l’enseignement supérieur va être dévoilée d’ici le début du mois de janvier 2018.
En outre, le nombre de vœux possible va être réduit à dix et ils se subiront pas de classement. Enfin, les étudiants seront désormais rattachés au régime général de la sécurité sociale à compter de la rentrée 2018.