Le conseil d’administration de l’Opco des entreprises et des salariés à forte intensité de main d’œuvre vient d’entériner le nouveau nom de l’organisme. L’ancien « Opco 11 » s’appelle dorénavant Akto et s’est donné pour slogan « L’humain au cœur des services ».
Le regroupement de plusieurs Opca
Autrefois appelé Opco 11 ou Essfimo, le nouvel Opco Akto regroupe quatre anciens Opca (FAF6TT, Fafih, Intergros et Opcalia) et la section paritaire professionnelle de la propreté, dans la logique de la réforme de la formation professionnelle. La nouvelle entité unique devrait être opérationnelle au 1er janvier 2020, Opcalia ayant mandat de l’Opco pour gérer la branche des organismes de formation d’ici là.
Akto représente 250.000 entreprises et 4 millions de salariés, plus d’un milliard d’euros de fonds gérés, plus de 750.000 salariés formés et 130.000 alternants accompagnés. Sa gouvernance est paritaire et le conseil d’administration est composé de 70 membres titulaires répartis en deux collèges à parts égales. La direction sera assurée par Hervé Becam, Président, Jamil Ait-Idir, Vice-Président, et Valérie Sort, Directrice générale.
Une ambition affichée
Le nouvel Opco s’est donné pour objectif de répondre aux enjeux soulevés par les caractéristiques des secteurs professionnels qu’il rassemble : l’attractivité des emplois, la permitence de l’activité, le niveau de qualification faible à l’entrée dans l’emploi, la transformation permanente des entreprises.
Pour y parvenir, Akto compte déployer une stratégie volontariste en matière d’alternance en mobilisant toute la chaine des acteurs, du sourcing à la qualification, tout en maintenant des partenariats ancrés dans les territoires.
Les priorités affichées sont :
- concevoir une offre de services spécifique à Akto ;
- maintenir et enrichir l’ancrage territorial en métropole mais aussi en Outre-mer pour consolider sa capacité à développer l’emploi ;
- affirmer sa responsabilité sociale en soutenant des politiques actives en direction des publics cibles des secteurs qui l’intègrent (salariés peu qualifiés, etc.) ;
- anticiper et répondre aux impacts du numérique sur la transformation des métiers et l’évolution des compétences ;
- accompagner les entreprises, en particulier celles de moins de 50 salariés, dans leur appropriation de nouveaux outils de gestion des emplois et des compétences.