Le parlement européen a publié une étude intitulée « Skills development and employment: Apprenticeships, internships and volunteering » qui porte sur l’apprentissage en milieu de travail.
Le champ de l’étude porte sur la participation, les résultats, la qualité et les défis de l’apprentissage, des stages et des programmes de bénévolat au niveau européen. En outre, les risques sociétaux liés à certains programmes d’apprentissage en milieu de travail ont également été abordés.
Marché de l’emploi : les jeunes constituent un public sensible
Il apparaît que la conjoncture et les crises économiques impactent différemment les travailleurs adultes déjà bien établis sur le marché du travail et sur les jeunes qui y sont plus sensibles.
Le phénomène peut s’expliquer par le manque d’expérience professionnelle, l’éducation qui n’est pas encore forcément complète, la précarité de certains contrats de travail ainsi que le réseau professionnel peu étendu. Sans oublier que les jeunes sont moins susceptibles de posséder les compétences professionnelles requises par les employeurs.
Les jeunes diplômés qui n’arrivent pas à s’intégrer dans le monde professionnel augmentent leurs risques d’exclusion sociale et économique. Les jeunes défavorisés et confrontés à des difficultés particulières sont aussi concernés.
L’apprentissage : la solution idéale ?
Face aux risques sociétaux énumérés précédemment, l’apprentissage en milieu de travail apparait comme une solution adéquate puisqu’il contribue à faciliter la transition entre l’école et le monde du travail. Il permet d’ailleurs d’acquérir les compétences et qualifications attendues par les entreprises.
L’étude du parlement européen ajoute que la qualité de l’apprentissage peut être rehaussée par l’implication d’un tiers en dehors de l’apprenant et de l’entreprise. Il peut s’agir d’un prestataire EFP ou du service public de l’emploi.
Consultez la synthèse de l’étude du parlement européen sur « l’apprentissage en milieu de travail » ici.